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Laboratoire Olivier : un laboratoire pour le futur

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Le Laboratoire Olivier vient d’intégrer ses nouvelles infrastructures, dans le parc industriel de Fernelmont, devenant ainsi l’un des plus grands laboratoires privés de Wallonie. Un important investissement qui fait partie d’une stratégie mûrement réfléchie.

« Cet investissement de 5 millions d’euros dans nos infrastructures a pour but de réorganiser nos laboratoires de manière optimale, commence Sandy De Spiegeleer, Directeur général et gérant du Laboratoire Olivier. Il fait partie d’une stratégie initiée en 2013. Avec cette nouvelle implantation, nous voulons nous centraliser pour les analyses spécialisées prescrites par des médecins installés partout en Wallonie. Nous avons donc déménagé notre labo central de Villers-le-Bouillet à Fernelmont qui fonctionne aussi comme laboratoire de proximité pour les habitants de la région. Nous continuons à nous spécialiser dans certains secteurs et, en même temps, nous développons des labos de proximité dans tous les coins de Wallonie. J’envisage d’avoir par province un laboratoire de proximité qui réalise les différentes analyses de 50 paramètres que les médecins prescrivent tous les jours et dont ils ont un besoin immédiat. Notre but est d’être près des médecins et des patients. »

Actuellement, le Laboratoire Olivier est présent dans les provinces de Hainaut, Namur, Liège et Luxembourg. « Nous nous focalisons sur les différentes provinces wallonnes. Des médecins de la région de Bruxelles collaborent également avec nous, mais nous n’y avons pas encore de laboratoire de proximité. Pour gérer les laboratoires au niveau médical, nous travaillons avec des pharmaciens biologistes et des médecins biologistes. » L’équipe compte environ 150 personnes (ouvriers et employés) et plus de 400 personnes si l’on compte les collaborateurs indépendants.

Nouveaux labos en vue
L’histoire du Laboratoire Olivier affi che déjà 33 ans au compteur. Fin 1983, son diplôme de pharmacien biologiste en poche, Luc Olivier lance seul son premier laboratoire, à Amay. Un an plus tard, il fait l’acquisition d’un laboratoire à Villers-le-Bouillet. C’est dans cette commune qu’il implantera, dans les mois suivants, le centre névralgique de sa société. Se succèdent alors de nombreuses acquisitions. En quelques années, des dizaines de centres de prélèvements sont acquis, ainsi que des sites analytiques situés à Villers-le-Bouillet, Namur, Liège, Marche-enFamenne et Braine-le-Comte. Le laboratoire couvre toute la Wallonie. En 2009, à la recherche d’investisseurs, Luc Olivier obtient des accords avec le groupe américain General Atlantic.

En 2010, Sandy De Spiegeleer, licencié en biologie clinique, arrive au Laboratoire Olivier. « À cette époque, la structure était déjà vendue. J’ai aidé le fondateur à réorganiser les laboratoires de manière à ce qu’ils aient la possibilité de produire les mêmes résultats. Quand Luc Olivier a pris sa retraite en 2013, j’ai alors procédé à la réorganisation des différents types d’analyses réalisés dans chaque laboratoire. Une standardisation qui nous aide énormément aujourd’hui. » L’acquisition de nouveaux laboratoires fait désormais partie des objectifs. « Nous mettons l’accent sur l’introduction de nouveaux labos de proximité en Wallonie et à Bruxelles. Ils vont tous passer sous l’enseigne Laboratoire Luc Olivier, bientôt le seul nom disponible en Wallonie. » Une stratégie qui marche : alors qu’il effectuait 50 tests quotidiens en 1983, le Laboratoire Olivier en réalise aujourd’hui 50.000 !


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